L’aïkido est un art martial traditionnel japonais ouvert à toutes et à tous, enfants et adultes, à égalité dans la pratique. Il permet de développement harmonieux et dynamique de l’individu. Sans compétition, il permet à chacun d’évoluer à son rythme. Le principe de l’Aïkido est de neutraliser l’attaque et non l’attaquant par la maitrise de l’énergie.

AI : Harmonie, Coordination, UNION

Merci à : http://aikidolorient.byethost16.com

KI : Puissance interne, Esprit, ENERGIE

DO : Etude, Recherche, VOIE

Le fondateur de l'Aikido s'appelle Morihei Ueshiba.

Il naquit le 14 décembre 1883 à Tanabe au Japon et mourut le 26 avril 1969 à l'âge de 86 ans.

Les AIKIDOKA le nomment O-SENSEI, le "maître des maîtres".


O-SENSEI débuta l'étude des arts martiaux à l'âge de 10 ans et leur a consacré sa vie.

Il s’est soumis tout au long de sa vie à des entraînements et des épreuves très sévères.

Avant l’âge de 30 ans, il maîtrisait déjà complètement les techniques d’armes traditionnelles comme le NAGINATA (lance), le JO (bâton court), le BO (bâton long) et le KEN (sabre), ainsi que le JU JUTSU (techniques à mains nues, précurseur du JUDO).

Expert réputé, il défsearch vers 1925 (à l'âge de 42 ans) les principes de l'Aikido, réalisant ainsi une synthèse des différents enseignements qu'il avait reçus tout au long de sa vie.

O-SENSEI étudia en particulier de manière approfondie auprès de Sokaku Takeda, l'un des plus redoutables guerriers de son époque et héritier de l'école DAITO-RYU AIKIJUJUTSU, les techniques de base qui allaient donner naissance à l’Aikido.

C'est en 1948 (à l'âge de 65 ans) qu'il baptisa son enseignement, à l'époque réservé à un cercle très restreint de personnes, du nom d'Aikido, indiquant ainsi qu'au-delà de la maîtrise de techniques d'origine et d'essence guerrière, il assignait à son art une tout autre mission.

Les techniques d'Aikido s'offraient comme une véritable voie (DO) à ceux qu'il acceptait dans son école, c'est-à-dire comme cheminement ou recherche dans la connaissance de soi-même pour un meilleur rapport au monde, aux autres, au fond comme moyen de perfectionnement personnel.


Aikikai HOMBU DOJO

À l'issue de la 2e Guerre mondiale, l'Aikido commença de se répandre dans le cadre du DOJO que O-SENSEI Ueshiba avait créé à Tokyo (le KOBUKANaujourd'hui devenu l'Aikikai HOMBU DOJO), et dont il avait confié la direction à son fils Kisshomaru Ueshiba.

L'Aikido connut rapidement un large développement grâce au soutien de nombre de groupes et d'institutions politiques japonaises.

Les connexions de l'Aikido avec la classe dirigeante japonaise datent des années d'avant-guerre où O-SENSEI comptait parmi ses étudiants et soutiens nombre de personnalités influentes au plan politique et dans le milieu des affaires.

O-SENSEI reçut de nombreuses décorations du gouvernement japonais pour son oeuvre et pour la qualité éducative de son message.

O-SENSEI n'a jamais codifié son enseignement ni répertorié de manière systématique ses innombrables techniques, enseignant davantage des principes et un mode de vie qu'un catalogue de clés ou de projections.

Cela permit à chacun de ses élèves directs de construire son propre Aikido et à la discipline dans son ensemble d'évoluer, constamment enrichie des apports des enseignants de haut niveau dispersés dans le monde entier.


Peuvent être cités :

Mitsunari Kanai aux États-Unis et au Canada

Koichi Tohei à Hawaï et aux États-Unis

Yoshimitsu Yamada aux États-Unis

Nobuyoshi Tamura en France

Akira Tohei aux États-Unis

Yutaka Kurita au Mexique

Seiichi Sugano en Europe et aux États-Unis

Kazuo Chiba en Angleterre


Une Fédération mondiale d'Aikido (International Aikido Federation) vit le jour en 1976, sous la houlette de l'Aikikai de Tokyo, organisation qui connut un fonctionnement capricieux au gré de la création de groupes régionaux.

Aujourd'hui, l'Aikikai de Tokyo est représenté par le petit-fils du fondateur, DOSHU Moriteru Ueshiba.

Très sollicité et envié dans le monde des arts martiaux traditionnels pour le caractère novateur de son art, O-SENSEI Ueshiba a résisté aux multiples pressions pour introduire la compétition en Aikido, et ce malgré l'engouement général pour les disciplines sportives.

Y voyant une menace sérieuse à la fois pour l'esprit et le contenu de l'Aikido, il s'y opposa farouchement.